Mon arrière grand oncle Robert Vaylet

Carnet militaire de Robert Vaylet

Carnet militaire de Robert Vaylet

Par Jeanne le Soudéer, 3°4

L’Oncle Vaylet est né en Novembre 1890 et a été mobilisé pendant les deux guerres mondiales.

En 1911, il est appelé à faire son service militaire et son instruction est jugée suffisante pour qu’il soit mobilisable en février 1912. En 1914, il est appelé sous les drapeaux et rejoint le 120ème régiment des Chasseurs à pied (fantassins), dont la caserne se trouvait à Courbevoie. Il est d’abord caporal puis sergent fourrier : il était chargé d’apporter le courrier dans tout le régiment. Il racontait donc qu’après la guerre, il reconnaissait et était souvent salué par d’anciens soldats.

En juin 1916, il tombe malade, atteint d’une angine diphtérique. La « feuille à température » dans son livret militaire montre la date à laquelle il tombe malade, la durée de sa maladie, l’évolution de sa température et une note du médecin, indiquant qu’il souffre d’un léger manque de protéine et qu’il a besoin d’un congé de convalescence.

Billet d'hôpital 1916

Billet d’hôpital 1916

Le médecin y a joint un certificat de convalescence :

Certificat de convalescence

Certificat de convalescence

Les soldats recevaient un paiement : voici le certificat de pécule du 14 août 1919 ; l’Oncle Vaylet reçoit trente-cinq francs :

Certificat de pécule 1919

Certificat de pécule 1919

Les soldats devaient obéir sans opposition à leurs supérieurs hiérarchiques : sur le livret militaire figure un extrait du code de justice miliaire :

l’Article 39 de la loi du 21 mars 1905 : « les militaires qui, pendant la durée de leur service, auront subi des punitions de prison ou de cellule, seront maintenus au corps après le départ des hommes de leur classe, pendant un nombre de jour égal au nombre de journées de prison ou de cellule qu’ils auront subies, déduction faite des punitions n’excédant pas huit jours ».

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